Wednesday, December 26, 2012

RDC/Kivu : Chirac et Trierweiler appellent l'ONU à agir vite :www.AfriSCOOP.net

RDC/Kivu : Chirac et Trierweiler appellent l'ONU à agir vite :www.AfriSCOOP.net


RDC/Kivu : Chirac et Trierweiler appellent l’ONU à agir vite

Une quinzaine de personnalités dont Jacques Chirac et Valérie Trierweiler, ont signé une tribune dans Le Monde pour alerter l’opinion publique sur la nécessité et l’urgence d’une intervention de l’ONU au Kivu. |Gherdane et AFP.
L’ancien président français Jacques Chirac, et Valérie Trierweiler, ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand, ont appelé mardi le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter une résolution afin de permettre aux soldats de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) de stabiliser la situation notamment dans la région de Kivu, dans l’est de la RDC, où les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) "font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie", selon le quotidien Le Monde.
Les dix-sept mille soldats de la Monusco attendent une résolution du Conseil de sécurité qui leur permettrait d’agir. "Connaissez-vous le Kivu ? Un drame s’y joue. En ce moment même. Avec déjà des millions de morts et d’autres millions de vies dévastées. Un drame que la communauté internationale pourrait arrêter. A l’instant. Il lui suffirait de donner l’ordre aux dix-sept mille soldats de faire leur métier et de remplir leur mandat. Leur métier de soldat. Et leur mission de garantir la paix et la dignité de l’espèce humaine", écrivent Chirac et la compagne du président français François Hollande dans cet article dont sont également auteurs l’ancien boxeur Muhammad Ali, la ministre déléguée auprès du ministre français des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui, et l’ancien président sénéglais Abdou Diouf.
Attirées par ces richesses faciles, des bandes de mercenaires et de pillards de toutes sortes écument le territoire depuis des décennies et martyrisent les populations. Pour tenter de limiter ces atrocités, l’ONU a envoyé sur place, en 1999, une force de paix qui compte aujourd’hui dix-sept mille soldats. Mais, faute d’application réelle de son mandat pour intervenir, ces dix-sept mille soldats regardent et constatent. L’horreur, ces derniers jours, a franchi un nouveau degré. Des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie. Ils portent de beaux uniformes et brandissent des armes neuves, indique le texte.
Outre les cinq auteurs, une dizaine de personnalités ont signé cet article publié dans Le Monde, dont Robert Badinter, ancien président du Conseil Constitutionnel, Stéphane Hessel, ancien ambassadeur de France, Federico Mayor, ancien directeur général de l’Unesco, etc.
Par ailleurs, selon un article écrit par un correspondant du journal Le Monde à New York, alors que l’est de la RDC connaît des tensions accrues, les rebelles congolais du M23 effectuant des déplacements "erratiques mais inquiétants" autour de Goma, l’ONU s’est engagée à travailler à l’élaboration d’une nouvelle stratégie plus " musclée ", à la fois sur le plan politique en impliquant les pays voisins, et sur le plan militaire avec la création d’une sorte de brigade d’intervention rapide qui serait intégrée à la Monusco.
Lors de sa conférence de presse de fin d’année, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a souligné qu’il s’était "personnellement engagé à trouver une issue à cette crise ", évoquant ses nombreux entretiens avec les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs (RDC, Rwanda, Ouganda, Burundi), mais aussi de Tanzanie, du Congo-Brazzaville, d’Angola et d’Afrique du Sud.
L’idée, selon une source proche du dossier, est de réunir ces huit pays lors d’un sommet à Kinshasa, avec l’ONU "comme témoin et garant", afin de leur faire signer un "accord-cadre" porteur de grands principes comme le respect de la souveraineté, l’interdiction de soutenir les milices et la fin de l’impunité pour les criminels de guerre.
Pour sa part, la Direction politique du M23 s’est dite inquiète de la menace croissante des "forces négatives" contre la population civile, et de la rumeur sur l’éventualité de la reprise de la guerre qui jette sur la voie d’exil les habitants de la ville de Goma, avait indiqué un communiqué de ce mouvement rebelle parvenu le 19 décembre à l’Agence Xinhua.
"Depuis quelques jours, un important mouvement des unités entières des Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) est observé sur l’axe qui part de Bibwe vers la ville de Goma", avait indiqué ce communiqué, ajoutant qu’au moment actuel "ces forces séjournent dans les localités de Karuba et de Mushaki situées à environ 40 km de la ville de Goma qu’elles comptent investir dans les prochaines heures".
Le président américain Barack Obama avait exhorté le 18 décembre son homologue rwandais, Paul Kagame, à cesser de soutenir les rebelles du M23 de la RDC.
Dans leur conversation téléphonique, M. Obama avait souligné que "tout soutien au groupe rebelle M23 est contradictoire au désir rwandais de stabilité et de paix", avait indiqué la Maison Blanche.
M. Kagame et son homologue ougandais Yoweri Museveni ont tous deux rejeté les accusations de la RDC et des experts de l’ONU, selon lesquelles ces deux pays sont derrière la rébellion du M23. Ils ont toutefois conjugué leurs efforts le mois dernier dans la médiation entre le gouvernement de la RDC et le M23.

Thursday, December 13, 2012

JOSEPH KAPIKA LE SIGNATAIRE DE LA LETTRE POLÉMIQUE DE L'UDPS RÉAGIS SUR EDTV

DR ALHONGO A PROPOS DU M23

SUSAN RICE DISCUSSES WITHDRAWAL FROM SECRETARY OF STATE CONSIDERATION

DR CONGO; M23 crisis talks suffer setback in Kampala


RDC : cacophonie entre Kinshasa et le M23 - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

RDC : cacophonie entre Kinshasa et le M23 - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain


Les négociations entre le Mouvement du 23 mars (M23) et les autorités congolaises, ouvertes dimanche à Kampala, la capitale de l’Ouganda, peinent à aboutir. Et pour cause, les ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ont revu à la hausse leurs exigences, or Kinshasa refuse de céder à leurs revendications, et ne cherche qu’à les comprendre et à les évaluer.

Dialogue de sourds. Après un jour d’arrêt, les négociations, entamées dimanche à Kampala -la capitale de l’Ouganda- entre le Mouvement du 23 mars (M23) et les autorités congolaises, ont repris mardi. Les deux parties n’arrivent, cependant, pas à s’entendre. Et pour cause, la rébellion exige de Kinshasa de répondre point par point à leurs revendications revues à la hausse, alors que le ministre congolais des Affaires étrangères et ses députés ont fait le déplacement seulement pour comprendre et évaluer le cahier des charges des ex-rebelles du Congrès national du peuple (CNDP).
Les pourparlers achoppent notamment sur la question du retour au Nord-Kivu des réfugiés congolais qui vivent au Rwanda. Selon nos sources, « La République démocratique du Congo (RDC) se refuse à répondre positivement à cette demande des rebelles car elle a peur que ces réfugiés soient des militaires ». Les mutins du M23 font par ailleurs pression sur les autorités congolaises pour le départ du gouverneur et de toutes les autorités de la province située à l’Est de la RDC.
Le M23 prône une nouvelle donne politique
Le M23 affronte depuis le mois de mai les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) au Nord-Kivu. Les mutins reprochent au gouvernement congolais de ne pas avoir respecté les accords du 23 mars 2009 -qui ont mis fin en 2008 à la rébellion- portant notamment sur la réintégration de 4000 rebelles du CNDP dans l’armée régulière. L’objet du litige : le non respect sur les grades, salaires et l’affection des soldats.
Dans le cahier des charges des mutins, y figure en outre la remise en cause de l’élection présidentielle du 28 novembre remportée par Joseph Kabila, qui selon les rebelles a été truquée afin de défavoriser Etienne Tshisekedi, le candidat déchu à la fonction suprême. L’état-major de la rébellion souhaite par ailleurs que ce scrutin soit réorganisé ou que l’actuel chef d’Etat de la RDC cède sa place à son concurrent.
D’où la cacophonie entre Kinshasa et le M23, lors de ces négociations chapeautées par la médiation ougandaise, en l’absence du président congolais dont la présence avait été exigée par les rebelles. Selon nos sources, les autorités congolaises se préparent déjà à toute éventualité, y compris l’échec des discussions, en demandant l’appui militaire à ses alliés africains -l’Angola et le Zimbabwe-. En parallèle, Les pays membres de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) se disent disposés à contribuer à la mise en place de la force internationale neutre à la frontière entre la RDC et le Rwanda. De son côté, la communauté internationale -l’ONU par exemple- continue de faire pression sur le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles. Ces derniers auraient ainsi renoncer de prendre Kinshasa.